MALADIES des alpagas

Les petits camélidés sont des animaux rustiques, capable d’affronter la vie en plein air toute l’année, de résister à des températures très basses ou très élevées, de se contenter d’une nourriture frugale.

Mais trop souvent on oublie (ou on ignore) que ce métabolisme est encore très lié à leur milieu naturel d’origine (les hautes montagnes andines), ce qui implique des spécificités importantes par rapport aux ruminants européens (l’alpaga n’étant d’ailleurs pas classé dans la famille des ruminants, bien qu’il rumine !).

Cette ignorance entraîne hélas erreurs ou approximations dans le choix de certains soins basiques comme les vermifuges, et pour gérer nombre de soucis particuliers (ulcères, carences en vitamine D ou en vitamine B, etc).

En ce qui concerne les vitamines que vous pouvez donner en complément à vos animaux, vous pouvez consulter la page : « VITAMINES suppléments » dans la rubrique « soins courants« .

De plus l’alpaga, comme tout autre mammifère, est susceptible d’être atteint par des épidémies touchant d’autres espèces et même transmissibles à l’humain, et hélas à mon sens on en parle beaucoup trop peu dans ce monde de l’alpaga trop opaque, où des animaux non enregistrés transitent à travers l’Europe, sont importés, échangés, vendus sur le Bon Coin, offerts en cadeau, souvent en toute ignorance de leurs besoins et des risques sanitaires encourus.

Je ne vais pas ici être exhaustive sur tous les soucis qui peuvent arriver à nos chers alpagas, mais je vais pointer du doigts quelques risques graves à prendre en considération. Pour chacun vous pouvez suivre le lien en bleu, qui vous mènera sur la page dédiée.

Actuellement, le focus devrait être mis sur une maladie endémique gravissime, LA TUBERCULOSE, qui au Royaume-Uni a déjà fait abattre par les autorités près de 1500 lamas et alpagas malades en 8 ans… De quoi faire frémir quand on est conscient de la difficulté d’identifier les animaux porteurs !

Un autre risque potentiel trop souvent ignoré est la transmission de la BVD, virus bien connu des éleveurs bovins, qui ne fait pas partie des maladies déclaratives susceptibles d’entraîner l’abattage de tout un cheptel, mais qui pour l’élevage touché est une catastrophe économique. Les alpagas y sont sensibles (nombreux cas avérés à l’étranger), et les tests BVD devraient être menés beaucoup plus fréquemment que juste pour les concours.

 

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