Questions fréquentes

QUESTIONS FRÉQUENTES

Certaines questions concernant les petits camélidés reviennent souvent. J’ai regroupé ici les plus fréquentes, avec des réponses simples, pour vous aider à avoir un aperçu rapide si vous envisagez d’acquérir vos premiers alpagas. Je développe chacun de ces points (et d’autres) dans l’onglet  NOTIONS D’ÉLEVAGE

  • Peut-on avoir un lama / alpaga seul de son espèce ?

La réponse est claire : NON ! Ce sont des animaux grégaires, profondément malheureux s’ils vivent sans congénères.
C’est la 1ere règle d’éthique : pas d’alpaga seul de son espèce.
La compagnie d’une chèvre ou d’un mouton ne remplace pas le congénère et n’est pas souhaitable pour des raisons sanitaires.
Un lama ne sera vraiment bien qu’avec au moins un autre lama, et un alpaga avec d’autres alpagas. Sinon il y a situation de stress, avec des problèmes de santé à court ou moyen terme, ainsi qu’un risque de comportement déviant .
En aucun cas un éleveur ne doit transiger sur ce point : méfiez-vous de celui qui accepte, il est certainement peu regardant sur beaucoup d’autres critères essentiels !

  • Peut-on mélanger mâles et femelles ?

NON ! C’est la 2e règle éthique : les alpagas doivent vivre entre animaux du même sexe : il ne faut pas mélanger mâles (même castrés) et femelles.
Bien sûr vous trouverez toujours quelqu’un autour de vous qui le fait et qui vous dira « mais si, ça marche, ce sont des bêtises ». Jusqu’au jour où le problème survient. Documentez-vous auprès de sources sérieuses, pas chez le maquignon du coin ou l’éleveur amateur incompétent et prêt à vous dire tout ce que vous voulez entendre.

  • Que choisir : mâles ou femelles ?

Tout dépend bien sûr de votre projet, qu’il convient d’avoir défini AVANT d’acheter des animaux.
Pour un projet d’élevage, même à moyen terme, il est préférable de choisir des femelles, en veillant à leur bonne conformation et leur qualité de laine : il sera toujours temps en démarrant votre projet de trouver le ou les mâle(s) reproducteur(s) dont vous avez besoin.
Si vous êtes certains de ne pas vouloir faire de reproduction (et c’est louable, c’est un métier, et faire n’importe quoi dans ce domaine est stupide), vous pouvez trouver des femelles de tous âges réformées d’élevage suite à des soucis de mise-bas, ou écartées de la reproduction pour des défauts morphologiques mineurs mais héritables qu’un bon éleveur s’interdit toujours de transmettre.
Pour un projet de loisir ou de compagnie, privilégiez les mâles castrés, ou les femelles, mais pas d’entiers, surtout en duo ! Comme pour les chevaux de loisir, si on ne fait pas de reproduction, c’est source de soucis inutiles !
Hélas la vente classique à visée loisir, chez la plupart des éleveurs, c’est le duo de gentils petits mâles tout juste sevrés (ces éleveurs/producteurs « vident » leurs prés au sevrage de cette manière, sans aucun état d’âme sur l’avenir de ces animaux qu’ils ont fait naître). Or souvent ces deux gentils petits mâles deviendront un duo d’adultes qui risque de se battre parfois violemment et de vous faire vivre des moments difficiles :
il arrive souvent qu’à l’âge adulte l’un prenne le dessus sur l’autre pour le contrôle du territoire et lui mène la vie très dure, il faut parfois séparer le duo pour protéger le mâle dominé qui peut finir par mourir des conséquences du stress.
Si vous tenez à avoir des mâles entiers, il faut en avoir au minimum 3, mieux 4 ou 5, pour diluer l’agressivité et réduire les effets des bagarres.
De plus il faut prendre grand soin, si on les achète jeunes, de ne pas les imprégner en les cajolant, ou en laissant les enfants jouer avec librement, ce qui est souvent un gros risque avec les animaux achetés pour le loisir familial ou hélas vendus au rabais par ces zoos ou fermes pédagogiques qui produisent des crias pour les faire cajoler par le public, et ruinent la vie des animaux en les rendant dangereux – cf la page le problème de l’imprégnation.
Sans oublier que les bagarres entre mâles entiers peuvent être violentes, avec des hurlements impressionnants pour le voisinage ou les visiteurs !

Soyez conscients également, si vous mettez des alpagas mâles avec des femelles d’autres espèces, qu’une fois adultes ils risquent de vouloir saillir les brebis, chèvres, ponettes ou autres (et parfois même s’ils sont castrés, d’ailleurs).
Or le mode de saillie spécifique aux alpagas / lamas est très agressif et peut causer de graves blessures internes aux femelles d’autres espèces.
Et les entiers se battront davantage et plus violemment, en présence des hormones femelles, même d’autres espèces.

  • Pourquoi privilégier des mâles castrés ?

Acheter des mâles castrés, c’est éviter les soucis (décrits ci-dessus) liés à la montée des hormones chez les entiers qui arrivent à maturité.
Hélas peu d’éleveurs se soucient de faire castrer leurs mâles avant la vente : d’abord parce que cela suppose d’attendre que le cria ait au moins 12 mois pour la vente (alors que la plupart préfèrent vendre au sevrage), ensuite parce que c’est du travail supplémentaire pour l’éleveur, avec une intervention vétérinaire coûteuse, qui implique des soins et une surveillance supplémentaires, un petit risque : du temps et des frais que peu d’acheteurs acceptent de rémunérer à leur juste valeur … Donc il est plus difficile de vendre ce jeune mâle castré dans un milieu où les crias mâles bradés au sevrage courent les annonces…
Pourtant ces jeunes mâles castrés, vendus entre 1 et 2 ans, soigneusement éduqués, bien dans leur tête, avec la garantie de ne plus risquer l’imprégnation, ils devraient être fortement valorisés, car ces animaux-là sont des pépites pour les futurs acheteurs ! 🙁

C’est au client d’insister pour demander la castration des mâles de loisir. Il faut forcer les éleveurs à faire leur travail correctement en vendant pour le loisir des animaux adaptés au loisir, tout simplement !

  • Faut-il craindre cette « imprégnation » dont on parle beaucoup ?

Oh oui ! L’alpaga (comme le lama) est très sensible à l’imprégnation pendant ses premiers mois de vie, et une éducation maladroite des jeunes peut entraîner de très graves risques pour l’avenir, trop peu de gens hélas en sont conscients. Le syndrome du comportement aberrant est bien réel et hélas de plus en plus fréquent avec la mode des petits camélidés, et le manque de connaissances de beaucoup de propriétaires et éleveurs amateurs. 

  • Est-ce qu’ils crachent ?

Voilà bien la question la plus posée en visite ! La réponse est OUI, les petits camélidés crachent… Ils crachent pour régler les conflits hiérarchiques entre eux : soit un simple jet de postillons d’avertissement, soit carrément l’envoi de ruminat remonté du 1er compartiment de l’estomac.

MAIS le lama ou l’alpaga NE DOIT PAS CRACHER SUR L’HOMME : s’il le fait, c’est soit un signe d’imprégnation, soit un manque d’éducation (manque de respect, l’animal veut dominer), soit provoqué par un stress intense (peur ou soin douloureux, par exemple). Un peu comme le chien qui mord. Beaucoup de petits camélidés de zoos, de fermes pédagogiques ou de cirques crachent pour cause d’imprégnation, hélas, mais aussi parce qu’ils sont excédés par les gestes, les exclamations et l’agitation des visiteurs, et qu’ils ne peuvent pas fuir le monde qui les entoure. Ce qui alimente la légende du lama cracheur.

  • Combien de temps vivent-ils ?

Les petits camélidés vivent en moyenne une vingtaine d’années, les soucis de l’âge commencent parfois à se manifester vers 16 ou 17 ans (amaigrissement, mauvaise mastication car table dentaire arasée…)

  • Que mangent-ils ?

L’alimentation de base est l’herbe, avec un complément de foin toute l’année, même au printemps (surtout au printemps, d’ailleurs, car ils ont besoin de fibres sèches pour une bonne digestion). Il faut également apporter des minéraux et oligo-éléments.

Une ration de complément peut être donnée selon les besoins, notamment aux femelles gestantes et en lactation, mais il faut éviter une nourriture trop riche en protéines.

  • Sont-ils souvent malades ?

Rarement : ils sont de santé robuste, adaptés aux climats rudes et à une nourriture frugale. Toutefois ils sont très sensibles aux situations de stress, qui font baisser l’immunité et entraînent ensuite des soucis de santé potentiellement graves (ulcères gastriques, parasitisme, pneumonies…). Et les faire vivre avec d’autres espèces animales peut augmenter sérieusement les risques, tout comme la méconnaissance de leurs particularités.

Le problème est qu’un camélidé malade ne montre des symptômes que quand ça va vraiment très mal, il faut donc bien connaître ses animaux et les observer chaque jour.

  • Ont-ils besoin de soins particuliers ?

Injection de vitamines AD3E (toutes les 5 semaines en hiver pour les crias)

Les soins courants consistent à vacciner contre l’entérotoxémie et le tétanos, complémenter en vitamines AD3E l’hiver, et autres vitamines si nécessaire, et bien sûr de vermifuger à bon escient, en faisant au préalable des analyses de crottes.

Une bonne hygiène des parcs et stabulations est essentielle : nettoyage quotidien des litières, désinfection des abreuvoirs et des auges, ramassage des crottes dans les paddocks…

Il faut tailler les onglons 2 à 4 fois par an selon les animaux et le type de sol. Il faut aussi tondre impérativement au printemps, avant les fortes chaleurs estivales. Seuls les lamas classiques, qui ont peu de laine, peuvent rester plusieurs années sans tonte s’ils sont brossés soigneusement ; ou encore les suris, qui ne sont souvent tondus que tous les deux ans (la disposition de leur laine sur le corps fait qu’ils ont moins chaud en été que les autres types de lainés).

  • Quelle surface de pâture faut-il pour les héberger ?

On conseille un minimum de 3 à 4000m² pour 2 alpagas et 5 à 6000m2 pour 2 lamas, et ensuite comptez 1000m² par alpaga supplémentaire, et 2000m² par lama. Mais bien sûr tout dépend du type d’herbage.

De plus une rotation sur deux parcelles (ou plus) est préférable pour mieux gérer le parasitisme et permettre la repousse de l’herbe.

Un abri fermé sur trois côtés est indispensable.

  • Quelles clôtures faut-il ?

Les petits camélidés ont une détente prodigieuse et sautent très haut : un lama peut sauter de pied ferme une clôture de 1m60 s’il a une bonne raison de le faire (mâle qui veut rejoindre des femelles, par exemple) ; mais ce sont des animaux routiniers, et si ils sont bien là où ils sont, ils ne chercheront pas à partir même avec des clôtures plus basses. Pour ma part, étant en bordure de forêt, j’utilise du grillage à mouton à 1m50 en périphérie de mes terrains, pour éviter l’entrée des animaux sauvages, mais le grillage des clôtures intérieures est à 1m20, avec en renfort une ou deux lisses de bois (l’alpaga adore se gratter contre le grillage, et le lama passer son long cou par-dessus pour aller grignoter de l’autre côté).

D’après mon expérience, le lama respecte bien le fil ou le ruban électrique, à condition d’avoir plusieurs rangs (au moins 4, dont un très près du sol) ; l’alpaga le respecte beaucoup moins : pour lui le grillage est indispensable, ne serait-ce que pour le protéger des prédateurs que sont les chiens errants (de plus en plus d’attaques sont hélas signalées).

  • Quel est le prix d’un alpaga ?

Il faut bien comprendre qu’un alpaga n’est pas un mouton, il est coûteux et long à produire : il y a un prix plancher en-dessous duquel l’éleveur qui vit de son travail ne peut descendre. Les prix ridiculement bas affichés sur le Bon Coin par des particuliers qui s’amusent à l’élevage, et des maquignons qui écoulent les animaux de filières douteuses, sont une hérésie.

Pourquoi ? Une femelle ne peut avoir qu’un petit par an (en moyenne on compte 2 crias sur 3 ans par reproductrice), car la gestation dure entre 11 et 13 mois, et les débuts de gestation sont parfois difficiles. Le petit n’est vendu qu’après sevrage, à plus de 7 mois, et après des heures de travail, de soins et de manipulations…  Un animal bien suivi est identifié, enregistré, vacciné, vermifugé régulièrement, complémenté en vitamines tout l’hiver, avec analyses copro, suivi ostéo… Il y a les frais d’entretien courants, les frais imprévus, les frais d’infrastructures et de matériel, des urgences vétérinaires coûteuses, des radios à faire, des blessures à soigner, des césariennes, des accidents, des taxes…

Si le prix de vente des animaux ne répercute pas ce travail et ces risques, de quoi vit l’éleveur ?

En partant de ce prix de revient plancher, une multitude de critères entrent en compte pour fixer le prix d’un animal : sexe, âge, type, origines, toison (couleur, qualité), caractère, niveau d’éducation, conformation, fécondité, descendance, mais également des critères plus généraux comme la réputation de l’élevage, l’offre et la demande, les résultats en concours…

Bien sûr vous trouverez des animaux à très bas prix. Même certains éleveurs professionnels n’hésitent pas à casser le marché pour vendre leurs mâles à perte, juste parce qu’ils ont d’autres activités à côté pour compenser… Vous pouvez faire une affaire… ou vous lancer dans une série de problèmes… N’oubliez pas que la plupart du temps ces animaux bon marché ne bénéficient d’aucune garantie et d’aucun suivi…

Chacun voit midi à sa porte, certes, mais par pitié si vous choisissez d’acheter à prix cassé et sans suivi, ne venez pas, ensuite, quémander l’aide bienveillante d’un éleveur professionnel, qui à cause de ce marché parallèle ne boucle pas ses fins de mois alors qu’il se démène pour faire du bon travail dans le respect des animaux. D’autant qu’hélas bien souvent c’est trop tard pour rattraper les erreurs des autres !

Parfois aussi on m’appelle à l’aide en jouant sur la corde sensible : « j’ai un alpaga issu d’un sauvetage », ou « vous comprenez, je l’ai acheté pour le sauver »… C’est parfois vrai… Mais réalisez bien qu’en achetant à un vendeur qui brade des animaux mal soignés et mal éduqués à des prix ridicules, vous entretenez ce circuit minable dans lequel chaque animal acheté sera vite remplacé par un autre (il y a plein de filières de maquignons pour ça) ! Exactement comme pour les chiens et chats issus d’usines à chiots/chatons ou d’horribles filières d’importation.

  • Comment se passe la saillie ?

Il n’y a en principe aucune brutalité. Si la femelle n’est pas déjà gestante, elle se couche rapidement après avoir été présentée au mâle. La saillie chez les petits camélidés dure entre 15 et 30 minutes.

Si par contre la femelle est pleine, elle crache copieusement sur le mâle et refuse ses avances en fuyant. Le prétendant échaudé insiste rarement longtemps.

La femelle n’a pas de chaleurs, c’est la saillie qui déclenche l’ovulation : il peut donc y avoir des petits tout au long de l’année, mais il est préférable d’éviter les naissances en période estivale, à cause de la chaleur.

  • Quelle est la durée de la gestation ?

– alpaga : entre 11 mois et 12 mois (moyenne : 11 mois 1/2)

– lama : entre 11 mois 1/2 et 12 mois 1/2 (parfois 13 mois)

  • Combien y a-t-il de petits ?

Un seul petit, que l’on appelle un cria, qui pèse entre 5 et 10kg pour un alpaga, et entre 13 et 18kg pour un lama.

Les naissances de jumeaux sont rarissimes et source de problèmes.

  • Comment se passe la naissance ?

La femelle reste le plus souvent debout, dehors. La naissance est rapide et se passe en général très bien. Mais il faut bien surveiller, car s’il y a besoin d’intervenir, chaque minute compte. On n’est jamais à l’abri d’une mauvaise position du cria, d’une torsion utérine, de la nécessité d’une césarienne… Et quand le cria est là il faut s’assurer qu’il se lève, tête son colostrum, n’a pas les voies respiratoires encombrées…

Pendant longtemps on a dit que les naissances se passaient presque toujours en plein jour (entre 10h et 16h) et par beau temps. C’était vrai à une époque, je l’ai constaté à mes débuts.. Mais au fil des années, avec l’adaptation aux conditions d’élevage, au confort d’un abri la nuit, et aux modifications du climat, tous les éleveurs font état d’un élargissement de la fourchette horaire des naissances : de l’aube jusqu’à une heure de plus en plus tardive le soir, voire en pleine nuit parfois, et par tous les temps !

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Stages découverte

Je propose depuis 2015, plusieurs fois par an, divers stages de connaissance des alpagas, ainsi que des initiations au travail de la laine.
Le stage « Découverte approfondie des alpagas », qui se déroule sur deux jours, s’adresse aux personnes qui envisagent l’acquisition d’alpagas, que ce soit pour le loisir ou pour un projet d’activité (élevage, médiation, etc) et qui ont le souci de se former en amont pour éviter les erreurs. Ou aux nouveaux propriétaires/éleveurs qui débutent et qui souhaitent des informations plus approfondies.

Les 2 premières sessions 2023 ont eu lieu le WE de Pâques en avril, et les 22 et 23 juillet. La prochaine session se déroulera le dernier WE d’octobre, n’hésitez pas à me contacter si vous voulez des informations.

Stage découverte avril 2023 : emmener des alpagas en balade en toute sécurité

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Stage découverte juillet 2023 : faire monter un alpaga dans un véhicule

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Car hélas chaque jour des situations dramatiques nous reviennent en pleine figure, que ce soit sur les réseaux sociaux, dans les appels à l’aide que je reçois en tant qu’éleveur, ou que l’on gère au niveau de l’AFLA…
La maltraitance est tellement fréquente que ça me rend malade : parfois volontaire, liée à la bêtise humaine, mais plus souvent encore involontaire, liée à l’incompétence d’acheteurs qui n’ont vu qu’un prix de vente bas, trompés par des vendeurs/maquignons/pseudo-éleveurs qui font n’importe quoi et souvent ignorent totalement les besoins fondamentaux des alpagas.
Et juste quand j’écris ces mots, en ce dimanche après-midi, voilà la video écoeurante qui nous arrive au bureau de l’AFLA : un malheureux alpaga exhibé dans une foire en Belgique par un de ces néo-éleveurs incompétents qui bafouent toutes les règles d’éthique : https://fb.watch/m66mfXGys-/

 

 

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