LES OUTILS DE TONTE

Les OUTILS de TONTE

Pendant plusieurs années mon unique outil de tonte a été une bonne paire de ciseaux (type Fiskars longues lames, à ressort) pour tondre mes lamas, et j’ai laissé le tondeur professionnel s’occuper des alpagas.

Et puis l’envie m’est venue d’apprendre à tondre avec une tondeuse, pour les lamas d’abord, mais aussi les alpagas… Non pour me substituer entièrement au tondeur (j’ai beaucoup trop d’animaux et pas assez de main d’oeuvre pour m’aider), mais pour pouvoir parer aux urgences (coup de chaud par exemple), ou décaler dans le temps la tonte de certains animaux (femelles gestantes ou alpagas trop âgés pour être tondus tôt dans la saison…).

Ciseaux Fiskars adaptés pour la tonte

J’ai donc commencé à tondre à la tondeuse en 2017, et je me sens suffisamment à l’aise pour tondre une dizaine d’alpagas d’affilée (au-delà, ce sont les genoux et le dos qui protestent… je ne rajeunis pas !).
Mais il faut être trois minimum pour tondre dans de bonnes condition, donc la difficulté majeure reste de trouver les personnes disponibles pour l’indispensable coup de main, et surtout aptes à aider à la contention des animaux en toute sécurité, ce qui ne s’improvise pas…

Voici le matériel indispensable pour être autonome pour la tonte :

Si vous devez tondre beaucoup de petits camélidés, investissez dans une bonne tondeuse, car leur fibre sèche et poussiéreuse fatigue beaucoup la machine. Dans la marque Heiniger, les professionnels conseillent le modèle Xtra (ci-dessus). Mais il existe d’autres marques réputées, comme Lister. Et changez les peignes/contrepeignes dès que la machine commence à peiner (parfois au bout d’un seul animal !)

L’achat d’un lapidaire doit être bien réfléchi, car le prix est élevé (autour de 850€ pour du bon matériel), mais si on tond beaucoup, étant donné le coût de l’affûtage en atelier (plus les frais de port aller-retour), l’investissement devient vite intéressant.

Les ciseaux doivent aussi être bien choisis et bien affûtés. Le coupe-onglon en particulier doit être bien tranchant et précis : le modèle orange présenté ici, de marque Saboten, est un sécateur japonnais pour bonsaï, c’est le meilleur de tous ceux que j’ai essayés ! Il est maintenant en vente dans la boutique de l’AFLA.

Le système de contention doit être parfaitement étudié pour être efficace et sécurisé. Il est aisé à fabriquer, mais le coût est relativement élevé (200/250€) car il faut entre autres se procurer une vingtaine de mètres de corde nautique (drisse ou écoute) de 10 ou 12mm et de très bonnes poulies : une simple et une poulie violon à taquets. En magasin d’accastillage, ou via internet (un très bon site : SVB marine).

Et bien sûr la tonte avec tondeuse, tout comme la mise de l’alpaga dans le système de contention, ne doivent pas être de l’improvisation : il faut absolument apprendre avec un professionnel, pour la sécurité de tous, humains et animaux.

Articles récents

Concours de Brive

Pour la première fois depuis des années j’ai eu la possibilité de me rendre sur un concours, et d’y amener quelques alpagas.
Merci à Juliette et Pierre-Laurent d’avoir proposé de garder ma ferme pour que je puisse m’absenter.

Une belle expérience, ce concours sous la halle Georges Brassens, en plein centre de Brive-la-Gaillarde : plus de 100 alpagas, beaucoup de monde, un juge australien spécialiste de la laine, plein d’éleveurs…
L’occasion de se retrouver, se rencontrer, mettre des visages sur des noms, échanger, découvrir…
C’est à la fois passionnant, exaltant, et stressant.
Présenter nos alpagas, fruits de notre travail acharné, bien les classer, avoir les avis positifs du juge sur la qualité de nos animaux, ce sont des moments qui boostent et donnent envie de poursuivre les efforts 🙂

Seul bémol à ce type de manifestations : le comportement parfois intolérable et stupide des visiteurs avec les alpagas, qu’il est difficile de protéger correctement des contacts et des gestes débiles dans des parcs trop accessibles au public (comme ces abrutis qui trouvaient amusant de porter leurs chiens au-dessus des barrières pour leur faire toucher les alpagas, de déposer leurs gamins dans les parcs, ou ceux qui présentent n’importe quoi à manger aux animaux…)
Pour ma part j’avais réservé trois emplacements : c’est un coût élevé, mais ça m’a permis, en réorganisant les barrières pour former un espace unique, d’offrir à mes loulous suffisamment d’espace pour échapper aux mains baladeuses en se regroupant au centre de leur parc, que j’avais entouré d’un brise-vue pour leur donner un peu de calme visuel.

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