Fibres brutes d’alpaga

TOISON BRUTE d'ALPAGA

Proposer aux amoureux de la belle fibre 
des toisons produites par mes alpagas,
dans le respect absolu du bien être animal,
c’est la raison d’être de mon élevage  🙂 

Ma production est transformée en fil de qualité,
par mes soins dans mon atelier, ou en micro filature,
et je dispose d’un grand choix de fibres brutes
pour vos projets de filage, de réalisations diverses,
et comme idées de cadeaux à offrir aux fileuses :

* fibre de catégorie 1, triée avec soin, prête à filer
* fibre de catégorie 2+ ou 2-, triée sommairement,
   (pour filage, feutrage ou rembourrage).

 Des toisons triées, de poids variable,
de différentes couleurs et qualités,
sont disponibles en boutique,
avec les informations sur l’alpaga producteur.
N’hésitez pas à me contacter

TARIFS de la fibre brute :
(le prix d’une toison dépend de la qualité de la fibre, analysée en laboratoire,
et de son aspect (douceur, brillance, caractère, crimp…)

TOISON de catégorie 1 :
      Classée FINE (21-24 microns)

  ⇒  PRIX : 50 à 75€HT / kg  selon qualité 
        (toison triée, prête à transformer)

TOISON de catégorie 1 :
      Classée BABY (18-21 microns)
      Classée ROYAL BABY (16-18 microns)
      Classée SUPER ROYAL BABY (<16 microns)

⇒  PRIX : 70 à 99€HT / kg selon qualité
         (toison triée, prête à transformer)

TOISON de catégorie 2 :
     Qualité 2+ : fibre de qualité filage
    (mais un peu moins fine que la 1, ou plus courte)
     Qualité 2- : pour feutrage et rembourrage.

  ⇒  PRIX : 15 à 40€HT / kg 
          (toison triée sommairement)

Comment commander ?
Contactez-moi par mail ou par téléphone
pour m’expliquer la qualité de fibre que vous recherchez,
en fonction de votre projet.
Je vous enverrai un devis.
A noter : pour toute commande de fibre de catégorie 1,
de la fibre de catégorie 2, est offerte, hors frais de port.

Petite réflexion au sujet de la fibre d’alpaga :

Je vous invite à consulter ma page CONNAITRE LA FIBRE : vous comprendrez que toutes les toisons d’alpaga ne se valent pas, loin de là, et que connaître la qualité d’une toison (notamment grâce à son analyse faite en laboratoire) évite bien des déceptions.
Vendre « de l’alpaga » avec un tarif unique au kilo ou à la toison, comme on le voit hélas si souvent, est absurde : c’est encourager à produire des toisons épaisses, plus lourdes donc plus rémunératrices hélas que les toisons fines.

Or une toison n’est pas un sous-produit de l’alpaga qu’on brade juste pour éviter de la jeter !
Produire une belle fibre, c’est (ou ça devrait être) la motivation première d’un éleveur d’alpagas,dont les efforts sont tournés vers l’amélioration permanente de la qualité des toisons tout autant que du modèle et du caractère de ses animaux (
ce qui implique une éthique d’élevage rigoureuse et coûteuse).

Bien souvent les vendeurs vous annoncent le poids total de la toison, incluant les catégories 1, 2 et 3 souvent mélangées…
Or ce qui compte, c’est le poids de la catégorie 1, ce qui est très, très différent : un alpaga offre certes chaque année entre 4 et 7kg de toison, mais la précieuse catégorie 1 n’en représente qu’une fraction, entre 1 et 2,5 kg (selon l’âge de l’animal, sa densité, sa finesse).
Et cette catégorie 1 se valorise (pour être transformée ou vendue) uniquement après un tri manuel soigné qui peut prendre plusieurs heures (voire une journée entière dans certains cas) et fait perdre 10 à 20% du poids brut initial.
C’est le résultat de ce tri que je propose à la vente, prêt à filer 🙂

C’est pour cela qu’un éleveur consciencieux, qui trie soigneusement ses toisons et qui est soucieux de ses animaux et de leur avenir, ne peut pas vous proposer de belle fibre brute d’alpaga à 20€ le kilo !
Ce prix n’est même pas celui d’une tonte, il faut être réaliste : un éleveur produit de la fibre pour vivre de son activité.
A KerLA, le prix des meilleures toisons (triées, prêtes à filer) atteint 100€HT du kilo trié.
Je comprends que cela paraisse exorbitant dans un monde où la matière première est bradée, mais ce prix ne couvre pourtant qu’une fraction du coût réel de production de la fibre : il ne couvre déjà pas l’entretien annuel de l’alpaga producteur, alors ne parlons pas des investissements nécessaires pour l’élever, du coût de sa tonte, des imprévus vétérinaires, ou des heures que l’éleveur passe à trier(kimpossibles à intégrer dans le prix de vente…)

De plus la qualité de fibre d’un alpaga diminue progressivement d’année en année. La sélection bien menée permet de ralentir cette dégradation en choisissant les bons croisements, en recherchant une fibre fine et longue sur les adultes reproducteurs, même à un âge avancé.
Mais un alpaga vit près de 20 ans, et à partir de 10 ans en moyenne sa fibre se retrouve souvent classée en catégorie 2, surtout parce qu’elle raccourcit beaucoup, en particulier chez les femelles. C’est donc la valorisation de la fibre des jeunes animaux de l’élevage qui contribue à l’entretien des animaux plus âgés, qui coulent une retraite paisible dans l’élevage.
Pensez à tout cela quand vous trouvez un fil d’alpaga français trop coûteux : dans les pays producteurs de fil à bas prix, le destin des alpagas est loin de satisfaire à nos critères du bien-être animal…

Merci de vous intéresser aux fibres de qualité, je suis à votre disposition pour vous renseigner de mon mieux.

Articles récents

Éthique et castration

Comme chaque année à cette saison, le vétérinaire est venu mi-novembre castrer un groupe de jeunes mâles destinés au loisir.
C’est une intervention brève, qui se réalise sur l’alpaga debout, légèrement sédaté et avec anesthésie locale. Un antidouleur/anti-inflammatoire et un antibiotique préventif (pénicilline) sont administrés avant l’intervention.
Certains mâles montrent un peu d’inconfort pendant quelques heures après dissipation de l’anesthésie locale, mais au bout de 24h ils sont revenus à leur comportement normal, tout est oublié.

Après quelques jours de surveillance de la cicatrisation, ils pourront partir comme alpagas de compagnie faire le bonheur de leur nouvelle famille sans développer, en arrivant à l’âge adulte, les comportements bagarreurs parfois très violents typiques des mâles entiers. Et, en bonus, leurs dents de combat ne se développeront pas, ce qui supprime également un souci majeur pour le propriétaire qui n’a pas toujours un tondeur ou un vétérinaire prêt à limer ces crocs potentiellement dangereux qui sortent à partir de 24-30 mois sous l’effet des hormones.

Alors pourquoi si peu d’éleveurs proposent-ils des mâles castrés ?
La réponse est évidente : un mâle ne doit pas être castré avant ses 12 mois au minimum, voire plus si son développement est jugé insuffisant. Donc castrer sur l’élevage représente un délai de mise en vente considérable, un coût et une prise de responsabilité que peu d’éleveurs ont envie d’assumer.
Et d’une certaine manière c’est hélas compréhensible, puisque un mâle castré de 15 mois sain, suivi et bien éduqué ne se vend pas mieux ni plus cher qu’un cria de 6 mois tout juste sevré et non éduqué… Pour ceux que l’éthique n’étouffe pas, le calcul de rentabilité est vite fait, d’autant que souvent l’objectif est de vendre les crias au plus vite afin de vider les prés pour la tournée suivante ! Alors pensez-vous, il faut être stupide pour garder des jeunes jusqu’à 14/18 mois en moyenne, investir de l’argent et beaucoup de temps pour les nourrir, les soigner, les éduquer, les castrer. Sans parler de la responsabilité que cela représente, car le risque de perte n’est pas inexistant pendant ces mois de croissance du jeune mâle.
Tout ça pour au final les vendre au même prix que le cria de 6/8 mois, voir moins, parce que (et c’est ubuesque) beaucoup d’acheteurs considèrent alors que le mâle étant castré ne vaut plus rien puisqu’il n’a plus de potentiel reproducteur…

Et je ne parle pas des pseudo-éleveurs qui arrachent le cria sous la mère sans sevrage, sans certificat vétérinaire, sans puçage évidemment, et le déposent manu militari dans la fourgonnette de l’acheteur contre espèces sonnantes et trébuchantes. Ni vu ni connu, pas de traçabilité, aucune responsabilité vis-à-vis de l’acheteur puisque ni contrat ni facture… Tout bénéf’. Alors castrer, pensez-vous, quelle idée stupide !

Et bien sûr pour contrer ceux qui préconisent de castrer les alpagas destinés au loisir chez des particuliers ou pour des activités de visite ou de médiation, certains argumentent que garder les mâles entiers ne pose pas de souci, que « chez eux », il n’y a aucun problème, que leurs clients n’en ont jamais eu non plus.
Ben voyons…
Sauf que des témoignages ces clients qui se retrouvent embarrassés par leurs mâles entiers devenus violents entre eux (voire vis-à-vis de l’humain car imprégnés car vendus trop jeunes sans les conseils d’éducation adaptés), j’en ai accumulé un bon paquet, c’est très loin d’être rare mais silence, il ne faut pas en parler, c’est pas bon pour le business.
A moins d’avoir un groupe important dans lequel l’agressivité est généralement diluée par le nombre, garder des mâles entiers adultes en duo ou trio génère souvent, tôt ou tard, des risques de bagarres impressionnantes et de blessures.

Et puis l’éthique de l’élevage, c’est aussi d’écarter de la reproduction des animaux porteurs de défauts congénitaux, de problèmes morphologiques sérieux (aplomb, dentition), voire de problème comportementaux (le tout souvent lié à de la consanguinité non contrôlée). Et on assiste au contraire à une course à la stupidité : puisque ce mâle a des défauts, on va brader son prix, donc surtout pas s’embêter à le castrer avant… Et le résultat, c’est que ce mâle se retrouvera à saillir des femelles à la chaine (regardez sur le Bon Coin les mâles proposés à la saillie par des particuliers ou pseudo-éleveurs… C’est à frémir).
L’autre jour je suis tombée, sur FB, sur les photos d’un type qui s’amuse à élever : il fait faire des crias à une malheureuse femelle affligée de « wry face », un souci congénital qui condamne le plus souvent le cria, incapable de se nourrir correctement. Cette femelle a eu la chance de survivre à cette difformité, mais en aucun cas elle ne devrait reproduire : l’hérédité de ce type de souci est avéré, cela ne ressortira pas forcément dans chaque cria, mais ils seront porteurs, et diffuseront le défaut à leur tour 🙁

Plus ça va, plus les gens s’improvisent éleveurs sans la moindre connaissance solide sur les alpagas et leurs particularités, et plus on voit des situations dramatiques. Mais bien sûr dès qu’on essaie d’en parler et d’avancer la notion d’éthique, on nous balance que notre seul but est en réalité de protéger notre marché : castrer un mâle, c’est éviter qu’il reproduise chez quelqu’un d’autre.
Ben… Oui, c’est exact, et ça fait partie de l’éthique de l’éleveur et de son sens des responsabilité d’agir ainsi, comme dans le monde des chiens, des chats ou des chevaux !
Si je juge qu’un mâle peut faire un bon reproducteur, il est vendu comme tel, et au prix d’un bon reproducteur, c’est simple, parce que j’ai investi de l’argent pour acheter des parents de qualité et gérer mes animaux au mieux sans lésiner sur les coûts d’élevage.
Si je juge que ce mâle n’est pas assez bon pour reproduire, ou qu’il n’y a pas assez de demandes d’éleveurs sérieux pour lui assurer une carrière dans un élevage correct, en effet il sera castré et vendu (à prix plus bas, souvent à perte hélas) comme alpaga de loisir. Mais en aucun cas il ne sera vendu entier à petit prix juste pour vider le pré,

L’éleveur qui brade ses mâles entiers, bons ou pas, scie la fragile branche sur laquelle il a déjà du mal à se tenir en équilibre : la plupart des acheteurs particuliers, des fermes pédagogiques, des pseudo-éleveurs qui veulent faire reproduire se fichent souvent de la qualité et de la génétique (et j’en ai eu quantité au téléphone ou dans des échanges par mail au fil des années) : ils veulent juste un mâle pas cher et des femelles encore moins cher pour produire des crias pas cher.
Et le cercle vicieux continue et la situation s’aggrave, et les alpagas en paient les conséquences…

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