ALPAGAS à VENDRE

ALPAGAS à VENDRE

Les alpagas disponibles à la vente
sont listés sur les deux pages suivantes :

Je vous conseille en fonction de vos projets, de vos attentes et de votre budget.
N’hésitez pas à me contacter, je peux souvent proposer des alpagas non listés à la vente sur le site.

Merci à celles et ceux qui m’ont fait confiance depuis 2012, qui me suivent et me soutiennent dans cette merveilleuse mais difficile aventure de l’élevage !

Avant d’envisager l’achat de vos premiers alpagas

  • N’oubliez pas que l’achat d’un animal doit être réfléchi et documenté :
    c’est un engagement pour des années !

    N’agissez pas sur un coup de tête, prenez le temps de bien vous renseigner et de vous former aux particularités souvent mal connues des alpagas.
    Ne considérez seulement le prix d’achat, mais pensez aux aménagements nécessaires, au coût d’entretien, aux frais vétérinaires, et aussi au suivi que votre vendeur s’engage à assurer. 
  • Définissez bien vos objectifs pour choisir vos alpagas :
    Mâles entiers, mâles castrés ou femelles pour débuter ? Qualité de la génétique ? Âge ? Morphologie ? Caractère ? Degré d’éducation ? Couleur et qualité de la laine ? Aptitude à la reproduction et, le cas échéant, qualité de la descendance ? Sérieux et suivi de l’éleveur ? Le choix des animaux (et l’investissement à prévoir) ne sera pas le même pour un projets de loisir, de valorisation de la laine, de médiation ou d’élevage de qualité ! 
  • Posez-vous les bonnes questions :
    • l’alpaga en vente est-il identifié (puce ou boucle) ? C’est la loi !
    • le prix est alléchant, mais cet alpaga proposé à prix cassé…
      – a-t-il vraiment pu bénéficier de toute l’attention dont il avait besoin ?
      – a-t-il eu un suivi sanitaire rigoureux, des analyses coprologiques régulières, des vermifuges ciblés, le vaccin annuel indispensable contre les maladies clostridiennes ?
      – n’a-t-il pas eu de carences irrémédiables dans sa jeunesse ?
      – a-t-il été éduqué avec patience et douceur par un éleveur compétent qui a pris son temps pour le préparer ?

      La réponse à toutes ces questions est très certainement non ! Car c’est coûteux et chronophage d’assurer les soins et l’éducation nécessaires. Vous risquez de rencontrer des carences, des soucis de santé à court ou moyen terme, des problèmes de comportement parfois sérieux 🙁
    • connaissez-vous sa génétique ? Êtes-vous certain qu’il n’est pas issu d’animaux consanguins, ou porteurs de défauts graves, achetés eux-même à bas prix, qui n’auraient jamais dû reproduire ? Et êtes-vous prêt à faire vous aussi reproduire sans réfléchir un animal porteur de défauts génétiques, ou à assumer ses soucis de santé potentiels ? Tout cela mérite un temps de réflexion
    • vous a-t-on remis un certificat vétérinaire de santé récent, lors de la vente ? C’est de l’inconscience de ne pas l’exiger !
    • avez-vous un contrat en bonne et due forme mentionnant les engagements de l’éleveur vis-à-vis de vous ? Une facture ? Votre vendeur a des responsabilités vis-à-vis de vous, le saviez-vous ?
    • aurez-vous les conseils adaptés et un suivi permanent de vos animaux ? Au black et sans contrat, certainement pas ! Vous trouverez porte close une fois la vente faite !

Vous pensez sans doute, comme beaucoup, qu’il sera toujours temps de solliciter un éleveur professionnel pour quémander des conseils urgents (et gratuits) en cas de problème… Mais les alpagas masquent leur mal-être et leurs problèmes de santé aussi longtemps qu’ils le peuvent : hélas si le souci n’a pas été décelé à temps, les conseils viendront souvent trop tard pour agir de manière efficace, soyez-en conscients !

Pour vous aider à décider en connaissance de cause,
et à accueillir au mieux vos animaux,
je propose des formations au sein de l’élevage KerLA
pour apprendre à connaître, manipuler et soigner les alpagas (cliquez ici).
L’achat d’alpagas dans l’élevage comprend formation et suivi permanent.

Le mot de l’éleveur

Élever sérieusement des alpagas prend du temps et est un réel investissement (financier et affectif) : une femelle n’a qu’un petit par an, qu’elle porte entre 11 et 12 mois, avec des risques élevés d’avortement en début de gestation. Elle donne en moyenne 2 crias sur 3 ans, pendant une fenêtre d’une dizaine d’années si tout va bien… Chaque petit est donc très précieux pour l’éleveur ; une perte à la naissance ou en cours de gestation signifie la perte d’une année de travail…

Le prix des alpagas à la vente dans un élevage professionnel doit donc correspondre au lissage de tous les coûts et aléas pour que l’activité soit viable.

Certes vous trouverez des alpagas à prix bas, bradés par des particuliers qui s’essaient à l’élevage, des maquignons, ou même chez certains éleveurs qui vendent à perte pour gagner des marchés (ils compensent par d’autres sources de revenus et le souci du devenir de leurs animaux ne les étouffe pas).

Hélas beaucoup d’éleveurs qui prennent leur travail au sérieux sont confrontés au quotidien aux conséquences de cette situation : une concurrence déloyale d’abord, et ensuite les appels à l’aide des acheteurs néophytes livrés à eux-mêmes…

Heureusement beaucoup de personnes ont conscience de la nécessité de s’informer sérieusement avant de craquer sur une « bonne occasion », et même de se former…

L’humble but de ce site est d’apporter des informations pour aider à la réflexion, et peut-être éviter certaines erreurs.

Articles récents

Réflexion d’automne

Ce bel été indien, venteux mais lumineux, est propice à la réflexion.
Même depuis ma ferme perdue au fond de la campagne, je ressens et subis, comme tout le monde, les sursauts et les aberrations de ce monde malade qui s’agite. Est-ce le fait d’avoir fêté (?) mes 60 ans cet été qui me conduit à me sentir de plus en plus déconnectée de cette société qui semble foncer droit dans le mur ? Jamais je n’ai été aussi soulagée d’avoir pris mes distances avec ma « vie d’avant », d’avoir adopté un quotidien simple et frugal, au milieu des animaux et à leur service, dans une relative autonomie et surtout une indépendance de gestion de mon temps et de mes décisions – même si, en contrepartie, je rame au quotidien et ne peux plus depuis des années m’offrir le luxe de ces loisirs que j’aimais autrefois (randonner, voyager, découvrir…). Et même si, hélas, des liens familiaux et amicaux se sont trouvés fortement distendus (mais d’autres se sont créés).

Il m’a fallu arriver à cette 6e décennie réaliser à quel point mon mode de vie, malgré ses difficultés et ses incertitudes, correspond à mes aspirations profondes, et que vouloir en changer, comme j’y songeais encore il y a peu, n’a pas de sens, si ce n’est répondre à un découragement en bonne partie insufflé par d’autres !
Avoir une autonomie de vie, de pensée et d’action au quotidien, c’est un luxe qui n’a pas de prix. Ça déplaît forcément à certains, en témoigne la méchante diffamation publique dont j’ai été victime cet été (voir articles d’août), par un individu qui cherchait à me discréditer auprès du petit monde de l’alpaga. Mais monsieur J. peut manger son chapeau, parce que finalement son ignoble attaque a eu pour moi des conséquences plus que bénéfiques !
Bénéfiques tout d’abord par les soutiens que j’ai reçus et l’échec de ses manoeuvres.
Bénéfiques ensuite parce que ça a été pour moi un incroyable déclic pour réfléchir, prendre un recul salutaire et envisager cette décennie qui commence de manière différente et, bizarrement, avec une sérénité retrouvée ! J’étais profondément découragée et décidée à arrêter l’élevage sous 2 ou 3 ans pour quitter ce milieu de faux-semblants, d’hypocrisie, les pseudo-éleveurs pour qui le bien-être animal qui n’est qu’un discours sans substance, ou d’autres qui ne pensent qu’au fric et à leur réputation. Mais à présent mes objectifs ont changé… Merci monsieur J., votre méchanceté, finalement, m’a été bien utile. C’est plutôt ironique, non ?  😉

Je poursuis tout de même la réduction de taille de mon cheptel, afin de diminuer ma charge de travail physique et me dégager du temps pour les stages et la laine, mais je suis remotivée pour maintenir l’élevage (sauf si la vie me contraint à d’autres choix). Il y a aussi dans ce milieu des gens bien, des éleveurs consciencieux, des personnes sincères et motivées, et je vais continuer à me battre à leurs côtés pour le bien-être de nos chers alpagas. Je vais continuer à transmettre – avec mes moyens et à ma façon – mes compétences et connaissances acquises au fil des années, c’est une richesse dont je suis fière.

C’est grisant de pouvoir penser, dire et écrire cela librement, c’est comme si une charge mentale s’était envolée, tout est clair désormais pour moi ! La bave de certains va sans doute continuer à couler à flot, mais désormais je les ignore et les ignorerai, pour me consacrer sereinement à ce que je crois être bien et pouvoir faire bien, en toute transparence et honnêteté 😉
Finalement la soixantaine a du bon 🙂

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