Archives de catégorie : 2023
Stages encore
Les stages de l’automne continuent 🙂
Le stage « Découverte » de fin octobre m’a permis de réunir de nouveau une bien chouette équipe autour des alpagas !
Et malgré la météo bien maussade (pluie et vents violents une partie du week-end), nous avons pu profiter de quelques éclaircies pour mener à bien tous les ateliers pratiques avec les animaux : approche et mise du licol, bilan de santé, taille des onglons, embarquement en camion, balade…
C’est tellement important pour moi de pouvoir transmettre ces notions importantes sur les spécificités des petits camélidés et de leur approche, notions indispensables pour traiter les alpagas avec éthique et réduire au maximum les soucis de santé et de comportements hélas si fréquents.
Et en novembre, les stages de travail de la laine prennent la place des stages alpagas 🙂
Merci à toutes les personnes qui, au fil des années, me font confiance.
Stage SOINS, 4e édition
Ce dernier week-end de septembre s’est déroulée à KerLA la 4e édition du stage « Soins aux Alpagas », animé par le docteur Frederik Vandenberghe, vétérinaire de l’élevage et spécialiste des petits camélidés.
Ce stage, désormais bien rodé (mais enrichi à chaque édition par de nouvelles informations et documents), a réuni 12 participants venus de toute la France et de Belgique, par une météo estivale.
Tout au long de ces deux journées, des informations de haut niveau (présentées de manière didactique, avec un souci pédagogique), ont alterné avec ateliers de soins et de manipulation sur les animaux de l’élevage, conseils croisés du vétérinaire et de l’éleveur (moi-même, en l’occurrence), réponses aux questions des propriétaires et éleveurs présents…
Deux journées intenses qui pourraient bien se décliner sur quatre jours tellement il y a à dire sur tous ces sujets…
Merci à tous les participants qui ont fait l’effort de se déplacer pour venir se former
Merci pour cette super ambiance, la bonne humeur de tous, pour l’esprit détendu mais studieux qui a régné sur cette nouvelle édition réussie d’une formation de grande qualité dont la 5e édition est déjà prévue : ce sera le WE des 16 et 17 mars 2024, avec atelier ostéo optionnel le vendredi 15 mars après-midi 😉
Déjà l’automne
L’été est passé tellement vite… Je n’ai pas publié d’article sur ce blog depuis le 30 juillet, pourtant j’aurais juré avoir écrit le précédent très récemment 🙁
Cette année j’avais fait le choix de regrouper l’essentiel des naissances entre mi-août et fin septembre, pour tenter de réduire les soucis de mise-bas liés les années précédentes aux journées longues et trop chaudes de mai à début août.
Pari réussi : 14 naissances entre le 14 août et le 20 septembre, sans recours au vétérinaire, avec 2 dystocies sérieuses mais que j’ai pu corriger seule, au prix de très grosses sueurs froides !
Bilan : 8 femelles et 6 mâles, plus adorables les uns que les autres, choisir qui vendre sera une vraie torture !
Seul accident de parcours dans cette belle série : un avortement à 9 mois 1/2 pour ma jolie Ondine le 15 août : là il m’a fallu l’aide de la véto pour délivrer un bébé mort-né, probablement asphyxié par l’écrasement du cordon lors de son retournement. La faute à pas de chance, mais toujours des moments très durs 🙁
Et un bémol aussi avec la jolie Anjuly, fille d’Isis, qui n’a jamais trouvé comment téter seule, malgré une maman très attentive et expérimentée : c’est donc biberon pendant 5 mois au moins pour cette miss paresseuse !
Stages découverte
Je propose depuis 2015, plusieurs fois par an, divers stages de connaissance des alpagas, ainsi que des initiations au travail de la laine.
Le stage « Découverte approfondie des alpagas », qui se déroule sur deux jours, s’adresse aux personnes qui envisagent l’acquisition d’alpagas, que ce soit pour le loisir ou pour un projet d’activité (élevage, médiation, etc) et qui ont le souci de se former en amont pour éviter les erreurs. Ou aux nouveaux propriétaires/éleveurs qui débutent et qui souhaitent des informations plus approfondies.
Les 2 premières sessions 2023 ont eu lieu le WE de Pâques en avril, et les 22 et 23 juillet. La prochaine session se déroulera le dernier WE d’octobre, n’hésitez pas à me contacter si vous voulez des informations.
Au cours de ces deux journées, nous abordons toutes les notions essentielles pour bien comprendre, bien accueillir et manipuler correctement des alpagas, avec beaucoup de mise en pratique, d’exercice d’approche, de contention, pose du licol, marche en longe, sorties en extérieur…
J’insiste beaucoup sur les spécificités de ces animaux trop mal connus, et sur la nécessité absolue d’en tenir compte dans tous les aspects de leur gestion au quotidien.
Car hélas chaque jour des situations dramatiques nous reviennent en pleine figure, que ce soit sur les réseaux sociaux, dans les appels à l’aide que je reçois en tant qu’éleveur, ou que l’on gère au niveau de l’AFLA…
La maltraitance est tellement fréquente que ça me rend malade : parfois volontaire, liée à la bêtise humaine, mais plus souvent encore involontaire, liée à l’incompétence d’acheteurs qui n’ont vu qu’un prix de vente bas, trompés par des vendeurs/maquignons/pseudo-éleveurs qui font n’importe quoi et souvent ignorent totalement les besoins fondamentaux des alpagas.
Et juste quand j’écris ces mots, en ce dimanche après-midi, voilà la video écoeurante qui nous arrive au bureau de l’AFLA : un malheureux alpaga exhibé dans une foire en Belgique par un de ces néo-éleveurs incompétents qui bafouent toutes les règles d’éthique : https://fb.watch/m66mfXGys-/
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Juillet bien chargé
Juillet aurait dû être plus tranquille cette année que les années précédentes, puisque j’ai suspendu les naissances entre mi-mai et août…
Mais je n’avais pas prévu… tous les imprévus inhérents au quotidien d’un élevage !
Plus les travaux d’aménagement des parcs autour des écuries, très chronophages : préparation des espaces, démontage puis réfection des clôtures… Cela valait l’effort (et le coût), désormais les alpagas ne pataugeront plus dans les sols argileux en hiver autour des écuries 🙂
Plus le tri des toisons (dont j’ai parlé dans mon post précédent), tri qui a pris beaucoup de retard l’hiver dernier, ce qui fait que je me suis retrouvée avec une grande partie des toisons 2022 encore à trier, plus celles de 2023…
De très longues journées de travail pour tout l’été (heureusement Guimauve la minette participe activement !)
La plupart de ces toisons sont vendues brutes pour transformation par le client, mais avec une garantie de tri soigneux, donc je me dois d’y accorder la plus grande attention, quitte à passer sur certaines un nombre d’heures qui fait rire question rentabilité !
Plus les stages sur 2 jours ajoutés au planning (stages découverte approfondie des alpagas et stages de travail de la laine). Habituellement je ne fais à la belle saison qu’un seul stage laine, début août (devenu une petite tradition perso depuis 2016), mais j’ai eu des demandes que j’ai pu accepter cette année en l’absence de naissances entre mi-mai et août (ce qui m’encourage à poursuivre à l’avenir cette planification des naissances en tout début de printemps et à l’automne).
Le fait d’être seule pour gérer l’élevage m’interdit de m’absenter et de prendre des vacances, mais les stages et formations me permettent, sans quitter la ferme, des rencontres formidables et de chouettes échanges 🙂 Merci à tous les participants, qui viennent parfois de très loin, de me faire confiance 🙂
Tri des toisons
Le tri des toisons bat son plein en ce mois de juillet !
Je vends désormais l’essentiel de ma production en toison (le reste se partage entre nappes cardées et fil artisanal au rouet), mais vendre en toison ne signifie pas livrer à l’acheteur le sac brut de tonte !
La fibre de catégorie 1 d’une toison de qualité, soigneusement emballée séparément à la tonte, se vend triée, débarrassée de ses impuretés (petits bouts de foin, débris de toute sorte), prête à partir en filature ou à être transformée.
Cette étape du tri est essentielle, et le temps de tri est très variable en fonction de l’âge de l’alpaga, la densité, la finesse et la longueur de ses fibres, et bien sûr son milieu de vie : parfois la toison peut être constellée de boules de bardane, ou de gaillet gratteron, ou encore de chardon, qui sont un cauchemar pour la personne qui fait le tri !
Nettoyer correctement une toison de 1ère tonte peut prendre une journée entière (surtout quand il n’y a pas eu de tonte cria et que l’extrémité des poils brûlée par le liquide amniotique a accroché tous les débris possible !).
A l’inverse une belle toison d’adulte peut être triée en 1 heure quand il s’agit d’animaux d’excellence à la densité telle que les débris ne peuvent pénétrer dans les fibres.
La catégorie 1 de chaque toison est donc soigneusement étalée sur la claie de tri, examinée pour ôter les morceaux de 2e catégorie, puis étirée et inspectée mèche par mèche pour extraire les brins de foin et les débris de toutes sortes.
Par chance (à la différence des toisons de mouton), l’alpaga ne nous offre pas des excréments séchés mêlés aux fibres, notre ami est très sélect quand il va aux toilettes et écarte largement les postérieurs pour ne pas souiller sa belle toison 😉
Le passage au tumbler, soit avant le tri, soit en cours de travail, permet d’éliminer l’énorme quantité de poussière que contient la toison (et donc de moins éternuer quand on travaille en espace fermé !) et de faire tomber les retouches de coupe, parfois nombreuses.
La toison triée, accompagnée de sa fiche d’analyse, peut ensuite être expédiée à l’acheteur.
Le prix de vente d’une toison, fixé au kilo trié, dépend de la qualité intrinsèque de la fibre. Voir les détails sur ma page boutique – toison brute triée
Tonte 2023
J’ai pris un peu de retard pour tenir mes actualités, mais la tonte 2023 a bien eu lieu en mai, comme d’habitude. Un peu plus tard que les années précédentes, à cause des stages qui cette année bloquaient un peu le planning, mais comme finalement la météo n’a guère été favorable jusqu’à mi-mai, tout a été pour le mieux, le beau temps est arrivé juste pour ce grand moment de la vie de l’élevage !
Cette année, exceptionnellement, je ne me suis pas gardé d’alpaga à tondre moi-même, j’ai fait ma paresseuse. N’ayant plus de femelle gestante pour le printemps, je n’ai pas eu besoin de reporter la tonte des femelles à la mise-bas proche, comme je le fais désormais. C’est donc Pascal qui a tondu tous les animaux cette année : 70 alpagas sont passés sous ses peignes, en 2 jours 1/2.
Dès le lendemain j’ai préparé les échantillons à envoyer au laboratoire pour les analyses de fibre que je fais tous les ans. Et cette année, tout le cheptel y a eu droit ! Certes c’est un coût important, mais ça me permet de faire le point sur l’ensemble de mes animaux, et un suivi des lignées fort intéressant pour la durabilité dans le temps des caractères de la fibre, et la transmission génétique 🙂
Résultats bientôt 😉
La tonte est essentielle pour un éleveur, car produire de la laine est notre objectif premier, mais c’est aussi un moment important pour l’alpaga que l’on débarrasse d’une toison pesante qui le met terriblement mal à l’aise dès que les températures estivales s’installent : l’alpaga est une « création » de l’humain, sa toison volumineuse n’a rien de naturel, et ne pas le tondre annuellement est une maltraitance, qui peut hélas entraîner la mortalité par stress de chaleur.
Les alpagas en tenue estivale sont tellement plus heureux, n’est-ce pas les filles !
Concours de Brive
Pour la première fois depuis des années j’ai eu la possibilité de me rendre sur un concours, et d’y amener quelques alpagas.
Merci à Juliette et Pierre-Laurent d’avoir proposé de garder ma ferme pour que je puisse m’absenter.
Une belle expérience, ce concours sous la halle Georges Brassens, en plein centre de Brive-la-Gaillarde : plus de 100 alpagas, beaucoup de monde, un juge australien spécialiste de la laine, plein d’éleveurs…
L’occasion de se retrouver, se rencontrer, mettre des visages sur des noms, échanger, découvrir…
C’est à la fois passionnant, exaltant, et stressant.
Présenter nos alpagas, fruits de notre travail acharné, bien les classer, avoir les avis positifs du juge sur la qualité de nos animaux, ce sont des moments qui boostent et donnent envie de poursuivre les efforts 🙂
Seul bémol à ce type de manifestations : le comportement parfois intolérable et stupide des visiteurs avec les alpagas, qu’il est difficile de protéger correctement des contacts et des gestes débiles dans des parcs trop accessibles au public (comme ces abrutis qui trouvaient amusant de porter leurs chiens au-dessus des barrières pour leur faire toucher les alpagas, de déposer leurs gamins dans les parcs, ou ceux qui présentent n’importe quoi à manger aux animaux…)
Pour ma part j’avais réservé trois emplacements : c’est un coût élevé, mais ça m’a permis, en réorganisant les barrières pour former un espace unique, d’offrir à mes loulous suffisamment d’espace pour échapper aux mains baladeuses en se regroupant au centre de leur parc, que j’avais entouré d’un brise-vue pour leur donner un peu de calme visuel.
Education
Dans les élevages sérieux, tous les jeunes alpagas sont systématiquement éduqués au licol et à la marche en longe après le sevrage, qu’ils restent dans l’élevage ou qu’ils soient destinés à la vente.
C’est indispensable pour poser les bases de bonnes manipulations, et peut être très utile dans des situations d’urgence (pour amener un alpaga chez le vétérinaire, par exemple, ou pour rattraper un animal égaré).
Et acheter des animaux éduqués devrait être une exigence de base du propriétaire néophyte (qui hélas ne regarde souvent que le prix, qui doit être le plus bas possible, sans se préoccuper de la qualité des soins ou de l’éducation donnés par l’éleveur).
Et à l’occasion d’un concours, évidemment, on peaufine l’éducation des heureux élus pour les préparer à l’événement 🙂
Ici travail au licol avec mes jeunes mâles Vulcain et Zéphyr, et mes jeunes femelles Thalie et Tornade.
Première naissance 2023
Mercredi 28 mars, en début d’après-midi, une adorable petite Alouette est venue annoncer le printemps 🙂
Maman Saïga, primipare, prévue pour mi-avril, a décidé qu’il était temps de se libérer de son fardeau à seulement 10 mois et 22 jours de gestation !
Avec juste un peu d’aide de ma part pour faciliter le passage de la tête du cria, elle a donné naissance à cette jolie fille de Cerbère, toute blanche et toute petite (4.3kg, une crevette), mais déjà très fière comme papa, avec des aplombs impeccables.
C’est seulement la 4e fois en 12 années d’élevage que ma saison de naissances commence avec une fille, je vais prendre ça pour un bon présage sur le ratio mâles/femelles en 2023 😉
Salon de Brive-la-Gaillarde
Le week-end des 15 et 16 avril, l’Association Royal Alpaga, basée en Corrèze, organise un Salon des Alpagas avec concours d’alpagas et de toisons, et divers stands autour des activités avec nos chers petits camélidés (laine, médiation).
Pour la première fois, grâce à la gentillesse d’une collègue éleveuse qui va venir s’installer sur la ferme avec son mari pour surveiller tout mon petit monde pendant mon absence, je vais pouvoir m’absenter pendant les 2 jours 1/2 nécessaires pour participer à cet événément ! Et présenter quelques jeunes alpagas au concours 🙂
C’est une super occasion d’évaluer la qualité des animaux et d’orienter les prochaines décisions d’élevage en fonction des observations du juge sur mes crias 2022.
C’est toute une organisation de partir au loin avec les alpagas, et cela implique des frais élevés : route, inscription des animaux, et hébergement sur place.
Il faut aussi se plier à des contraintes sanitaires assez lourdes et coûteuses : visite vétérinaire de santé (ce qui est tout à fait normal), tests sanguins pour vérifier l’absence de Brucellose et de BVD, deux maladies bactériennes bovines qui ont un impact potentiel sérieux sur un élevage (donc ces demandes sont cohérentes, bien qu’on n’ait jamais connu de cas sur le territoire français chez les alpagas).
Mais le test le plus contraignant et stressant est l’obligation, cette année, du test de la tuberculose bovine.
Autant les 2 autres tests sont des analyses de sang en PCR, donc avec un risque infime d’erreur de résultat et de faux positif notamment, autant il est de notoriété publique dans le monde de l’alpaga et dans l’administration vétérinaire que le test tuberculinique cutané conçu pour les bovins n’est ni adapté ni fiable pour les alpagas ! C’est pour cette raison qu’il n’était quasiment jamais demandé les années passées. Mais avec son sacro-saint principe de précaution porté au plus haut, l’Europe a décrété l’obligation de ce test pour les concours et les exportations d’alpagas, ce qui fait rire jaune quand on connaît le trafic qui règne dans le monde de l’alpaga, entre les maquignons qui importent et exportent en douce et le vaste marché noir d’alpagas et lamas entre particuliers et éleveurs amateurs…
Or ce test bTB suspend au-dessus de la tête du propriétaire et éleveur une terrible épée de Damoclès : le risque toujours possible du faux positif, avec ses épouvantables conséquences… Dans le monde bovin, un seul animal positif, et c’est l’abattage de l’intégralité du cheptel… Que se passerait-il avec nos alpagas ? Peut-on seulement imaginer cela ?
Pour cette seule raison, du fait de l’absurdité de la situation (imposer un test non fiable et inadapté) et du risque du faux positif dramatique, certains éleveurs préfèrent s’abstenir de participer. Et j’avoue que j’ai sérieusement songé moi aussi à ne pas inscrire mes animaux quand j’ai appris cette obligation nouvelle.
Si ce n’était pas pour moi une occasion rarissime et inespérée de pouvoir présenter des animaux, je me serais volontiers évité un tel stress…
Les départs de l’hiver
Être éleveur, c’est vendre pour vivre, donc il est inévitable que, régulièrement, au fil de l’année, des alpagas quittent l’élevage pour un nouveau lieu de vie.
Ce n’est pas toujours facile, chaque départ est compliqué à assumer, même si je sélectionne avec soin mes acheteurs en posant des conditions à l’accueil de mes animaux (ne jamais les faire vivre en solitaire, ni en troupeau mixte mâle/femelle ni mélangés à d’autres espèces animales), et si je m’assure que le nouveau propriétaire a de bonnes connaissances de base.
Mais avec ces animaux à la personnalité unique et attachante, des liens très forts se forment, et c’est parfois un déchirement d’en voir partir certains…
Ils vont le plus souvent chez des éleveurs, parfois chez des particuliers, mais dans tous les cas j’assure conseils et suivi permanent après la vente.
Plusieurs alpagas ont rejoint ces derniers mois leur nouvelle maison et leurs nouvelles familles à 2 jambes et à 4 pattes…
En 2022, mes adorables Pitchoune et Perle ont été accueillies en 2022 dans de super familles qui se sont engagées à ne plus jamais les faire reproduire suite à leurs soucis de mise-bas.
En janvier dernier, ce sont 3 de mes très belles reproductrices que j’ai orientées vers une vie de loisir : Kaplani, Giroflée et Nacarat ont rejoint ensemble une nouvelle villégiature dans la Manche, et ce sympathique trio savoure désormais une vie sereine de jeunes retraitées (à 8 et 9 ans, elles ont de belles années devant elles à faire des balades et à se faire chouchouter !)
Et bientôt c’est Qolyma la polissonne qui rejoindra un groupe de copines pour une vie de loisir en Normandie.
Côté élevage, 2 de mes étalons sont partis officier dans d’autres élevages : mon beau gris Panache chez Juliette dans la Manche, et mon appaloosa Sylvester chez Aurélia dans l’Aveyron :
Et 2 jeunes mâles de 18 mois, Thor et Tango, viennent de partir pour une future carrière en Ariège !
Plusieurs femelles reproductrices et jeunes femelles prometteuses ont également rejoint des élevages bien loin de la Mayenne :
– Théïa et Tusya en Haute-Loire (merci à Salomé des Alpagas du Gévaudan)
– Quirina et Hilda en Aveyron (merci à Aurélia de la ferme des Andes)
– Prana, Prunelle et Uxane en Ariège (merci à Stéphanie des Camélidés du Barrydabail)
Merci à tous ceux qui me font confiance pour accueillir mes animaux, et qui me font le plaisir de me donner des nouvelles régulièrement 🙂
Nouvelles…
Je crois que depuis que j’ai créé ce site, c’est mon record : 2 mois et 10 jours sans publier d’actualités !
Difficile de me rattraper en donnant pêle-mêle des nouvelles de l’élevage, ça va faire un peu brouillon tout ça, alors je vais faire plusieurs posts 😉
Beaucoup de choses en cette fin d’hiver, gestion de la ferme, remise en question personnelle, inquiétudes de santé, solitude face aux soucis du quotidien, le tout dans un contexte général bien perturbé… Difficile de se projeter dans les mois à venir, mais il faut aller de l’avant.
Comme à chaque fin d’hiver je me demande où est passé ce temps disponible qu’on est supposés pouvoir trouver pendant la morte saison pour rattraper les travaux en retard…
Certes la vie de l’élevage ronronne pendant l’hiver, les stages et les visites sont suspendus, pas de saillies ni de naissances à gérer, mais le travail ne manque pas pour autant : soins aux animaux, sevrage et éducation des jeunes, entretien quotidien des écuries, travaux d’amélioration des bâtiments et remise en état des clôtures (qui fatiguent sérieusement après plus de 10 années de bons services), travail de la laine, gestion administrative (toujours plus lourde)…
C’est aussi le départ des animaux vendus, la préparation des stages et la gestion des inscriptions, les devis, les commandes à passer, les nombreuses demandes d’aide et/ou de renseignements…
Bref ça ne s’arrête jamais, et en réalité ce n’est pas pour me déplaire, même si parfois j’aimerais pouvoir faire un petit break d’un ou deux jours, ou tout simplement pouvoir consacrer quelques heures de temps en temps à la lecture sans avoir la sensation de manquer à mes devoirs ! 🙂
STAGE SOINS AUX ALPAGAS avril 2023
Mise à jour MARS 2023 : ce stage est complet 🙂
La 4e édition est prévue pour le WE des 14 et 15 octobre 2023, n’hésitez pas à me contacter pour tout renseignement.