JEUNES MÂLES

Mes JEUNES MÂLES PROMETTEURS

Je ne vends quasiment jamais mes jeunes mâles au sevrage : je les garde au minimum jusqu’à 12 mois révolus : d’une part pour m’assurer de leur bon développement, et d’autre part pour pouvoir castrer avant leur départ les jeunes mâles destinés au loisir.
Pour les futurs reproducteurs, j’aime attendre leur 2e tonte, voire la 3e, afin de bien évaluer leur qualité et donc les garder (ou les vendre) en connaissance de cause.
Cela me permet d’étudier l’évolution de la morphologie, de la fibre et du caractère des mâles que je fais naître, et ainsi de continuer à apprendre, et à améliorer mes choix d’éleveur. 
En vendant de jeunes adultes  de 2 ou 3 ans prêts à ‘travailler’  (que ce soit pour des activités de loisir ou pour la reproduction), je considère avoir fait un vrai travail d’éleveur, j’ai connaissance de leur potentiel réel, c’est une satisfaction pour moi, mais aussi un atout et une garantie pour l’acheteur. Oui cela fait des animaux un peu plus chers à l’achat, c’est logique, mais l’acheteur ne s’y retrouve-t-il pas ? J’ai fait moi aussi l’erreur à mes débuts (et récemment encore) d’acheter sur leur génétique de très jeunes mâles « très prometteurs »… que j’ai finalement écartés de la reproduction et castrés (en perdant de l’argent, évidemment) car cette « promesse » n’a pas du tout été tenue !
Je ne comprends pas les éleveurs qui font naître « à la chaîne » au printemps et ont comme impératif de vendre le plus rapidement possible au sevrage, avant l’hiver, à prix bradé, pour « faire de la place pour les crias suivants » (selon leurs propres mots).
Ces éleveurs ont une vue d’économie de risques, de temps de travail et de coût d’entretien. Sur le très court terme cette stratégie se défend, sur le moyen et long terme c’est une catastrophe pour une filière qui refuse la viande et devrait se baser avant tout sur des critères de qualité avérée pour être viable.

Bien sûr l’aspect lucratif ne peut être gommé dans un élevage professionnel, nous ne sommes pas dans un monde de bisounours : nous sommes des entreprises, nous avons de lourdes charges à payer, il faut rentrer de l’argent, et entretenir des animaux sur plusieurs années avant de les vendre est coûteux (sans compter ceux qui sont exclus de la repro et qui représentent souvent une partie non négligeable du cheptel chez les vrais passionnés). Mais ce n’est pas en bradant nos animaux qu’on créera une filière saine.

Quelques JEUNES MÂLES PROMETTEURS

VULCAIN de KerLA – Né le 23/04/2022       VENDU
Blanc         
Père : CERBERE du Fontenelle (blanc)
, suprême champion
Mère :
QALYPSO de KerLA (fauve clair), lignée Popham Colombus

Très beau mâle solide, aux aplombs impeccables.
Il a hérité de ses parents une qualité de fibre remarquable, et d’un caractère à la fois très serein et sûr de lui.
Sa toison est exceptionnelle : très forte densité, du crimp à haute fréquence sur un méchage serré, et une grande finesse…
Présenté aux concours de Brive en 2023 et 2024 :
2023 : très belle 3e place mâle junior blanc (sur 8 concurrents, avec des commentaires élogieux du juge sur sa toison).
2024 : 1er prix mâle blanc intermédiaire

2e tonte (2024) : 17,8µ  sd 3,6  CEM 7,2  cf 99,9%  curv 49,1°/mm
1e tonte (2023) : 16.8µ  sd 3.5  CEM 7,6  cf 100%  curv 46,0°/mm

Voir la fiche de VULCAIN  ICI  (à venir)


VULCAIN de KerLA - vendu comme reproducteur

ARÈS de KerLA – né le 01/05/2023 
Blanc
Père : CERBERE du Fontenelle (blanc)
, suprême champion
Mère :
QALYPSO de KerLA (fauve clair), lignée Popham Colombus

ARÈS est le propre frère de Vulcain, il lui ressemble comme deux gouttes d’eau, et il marche sur ses traces !
Même morphologie, même aplombs impeccables, même tête, même caractère très sûr de lui, et surtout même toison exceptionnelle.

1e tonte (2024) : 16µ  sd 3,2  CEM 6,2  cf 100%  curv 44,9°/mm

Voir la fiche d’ARÉS  ICI  (à venir)

ARAMIS de KerLA – Né le 23/08/2023
Blanc 
Père : RAHAN de KerLA (fauve clair),
lignée Popham Colombus
Mère :
Charodoux LEONIE (blanc), fille de TOP ACCOUNT of Fowberry

ARAMIS est le dernier cria de ma superbe Léonie, et il ne démérite pas de cette lignée que j’adore. C’est un très beau mâle, un peu tardif, mais très prometteur, j’attends sa toison de 2e tonte avec impatience.

1e tonte (2024) : 16,6µ  sd 3,5  CEM 6,7  cf 100%  curv 40,5°/mm

Voir la fiche d’ARAMIS  ICI  (à venir)

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TONTE 2025

La tonte 2025 a eu lieu exactement aux mêmes dates que l’an dernier : les 4 et 5 mai, ainsi que 6 mai au matin.
Merci à Pascal, tondeur émérite qui vient à KerLA depuis la création de l’élevage en 2012, et merci aux personnes venues donner un précieux coup de main pour ces journées intenses et essentielles à la vie de l’élevage : deux journées et demi pour tondre 66 alpagas (il me reste mes 4 retraitées à tondre debout, dès que la météo se sera améliorée).
66 alpagas tout graciles et élégants, débarrassés de leur lourde toison et heureux de sentir le soleil sur leur peau et de pouvoir se rouler et se gratter à loisir (ils ne s’en privent pas), bien que les fortes chaleurs se soient arrêtées juste la veille de la tonte : les deux premières nuits, il a même fallu calfeutrer soigneusement tout le monde dans les abris, le vent de nord-est était carrément glacial. Mais pas une goutte d’eau pendant ces journées, ni après, contrairement aux prévisions alarmantes qui m’avaient fait crainte de devoir tondre sous le déluge ! (une galère potentielle, puisqu’il faut que les toisons soient bien sèches pour ne pas être abîmées).

66 alpagas tondus, donc 66 sacs de toisons à trier !
Des jours et des jours de travail en perspective !

Je rappelle que la tonte annuelle est INDISPENSABLE au bien-être des alpagas : sans elle, ils peuvent mourir de stress de chaleur. Leur toison qui ne mue pas est le résultat d’une sélection par l’humain, et ils ne sont plus du tout aptes à vivre à l’état sauvage sans intervention humaine. Renseignez-vous avant de nous abreuver d’injures et de nous enjoindre de relâcher « ces pauvres alpagas » dans leurs montagnes (qu’ils n’ont jamais connues et où ils seraient bien incapables de survie seuls).
Oui la tonte couchée en contention peut apparaître comme une torture quand on regarde les photos. Mais pour récupérer une toison intacte, pour pouvoir faire les dents en toute sécurité, pour éviter au maximum le risque de blessures pour l’animal comme pour le tondeur, et aussi pour pouvoir tondre en un minimum de temps les dizaines d’animaux d’un élevage, il est souvent préférable de coucher les alpagas. Faite avec calme, douceur et adresse, la tonte couchée ne représente qu’un stress minimal et bref. Cette année, à KerLA, seuls 3 animaux ont protesté bruyamment (dont 2 femelles âgées coutumières du fait, par principe) ; sur 66 tondus, c’est peu.
Je pratique aussi la tonte debout avec les alpagas, comme je le faisais pour les lamas, mais à vrai dire les mouvements parfois très nerveux de certains animaux, et les risques de blessure qui y sont liés, me font vraiment préférer la tonte couchée.

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