L’ÉDUCATION DES JEUNES

L’éducation des jeunes

IMG_9403 (Copier)Les petits camélidés, par nature, n’aiment pas le contact : ils se touchent peu entre eux, la mère ne lèche pas son petit (elle ne peut pas sortir sa langue), donc le cria ne percevra pas naturellement la caresse comme un geste apaisant, mais au contraire comme une agression stressante.

DETENTE 1Il faut donc leur apprendre à accepter, puis à apprécier le contact humain, par une éducation calme, patiente et progressive : contact fréquent, désensibilisation pour accepter de se laisser toucher partout, immobilité pour les piqûres et les soins, licol, attache, promenade en longe. Et, pour  les lamas : brossage, prise des pieds pour faire les ongles, tonte à l’attache…

Ils sont dociles une fois qu’ils ont compris ce qu’on attend d’eux et qu’ils nous font confiance.

Mais il importe de ne pas tomber dans l’extrême, c’est-à-dire une manipulation excessive qui entraîne une imprégnation de l’animal et des problèmes potentiels pour l’avenir, surtout avec les jeunes mâles.

Pour manipuler ou licoler son alpaga, il faut le faire rentrer dans un petit paddock prévu à cet effet. Le pré est son espace de vie, l’abri est son espace de repos, il faut respecter ces lieux. Toujours amené dans cet espace restreint dédié aux soins, il apprend vite à accepter les lubies de son propriétaire.

Un jeune animal proposé à la vente DOIT être manipulé, habitué à être palpé et touché sur tout le corps, à ce qu’on lui fasse les ongles ou des soins divers. Et bien sûr il doit être éduqué au licol et à la marche en longe.

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Kara et Kokine font leurs premières sorties en longe – avril 2014

IMG_5990 (Copier)Les jeunes lamas, eux, sont brossés régulièrement et désensibilisés pour apprendre à supporter la tonte annuelle (alors qu’on évite de brosser les alpagas pour ne pas abîmer la toison).

Ils apprennent à donner les pieds et à monter dans le van, en vue de leur utilisation pour le loisir.

Ils sont promenés dans la ferme, puis à l’extérieur, pour leur faire découvrir le vaste monde…

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Retours aux NOTIONS D’ÉLEVAGE

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TONTE 2025

La tonte 2025 a eu lieu exactement aux mêmes dates que l’an dernier : les 4 et 5 mai, ainsi que 6 mai au matin.
Merci à Pascal, tondeur émérite qui vient à KerLA depuis la création de l’élevage en 2012, et merci aux personnes venues donner un précieux coup de main pour ces journées intenses et essentielles à la vie de l’élevage : deux journées et demi pour tondre 66 alpagas (il me reste mes 4 retraitées à tondre debout, dès que la météo se sera améliorée).
66 alpagas tout graciles et élégants, débarrassés de leur lourde toison et heureux de sentir le soleil sur leur peau et de pouvoir se rouler et se gratter à loisir (ils ne s’en privent pas), bien que les fortes chaleurs se soient arrêtées juste la veille de la tonte : les deux premières nuits, il a même fallu calfeutrer soigneusement tout le monde dans les abris, le vent de nord-est était carrément glacial. Mais pas une goutte d’eau pendant ces journées, ni après, contrairement aux prévisions alarmantes qui m’avaient fait crainte de devoir tondre sous le déluge ! (une galère potentielle, puisqu’il faut que les toisons soient bien sèches pour ne pas être abîmées).

66 alpagas tondus, donc 66 sacs de toisons à trier !
Des jours et des jours de travail en perspective !

Je rappelle que la tonte annuelle est INDISPENSABLE au bien-être des alpagas : sans elle, ils peuvent mourir de stress de chaleur. Leur toison qui ne mue pas est le résultat d’une sélection par l’humain, et ils ne sont plus du tout aptes à vivre à l’état sauvage sans intervention humaine. Renseignez-vous avant de nous abreuver d’injures et de nous enjoindre de relâcher « ces pauvres alpagas » dans leurs montagnes (qu’ils n’ont jamais connues et où ils seraient bien incapables de survie seuls).
Oui la tonte couchée en contention peut apparaître comme une torture quand on regarde les photos. Mais pour récupérer une toison intacte, pour pouvoir faire les dents en toute sécurité, pour éviter au maximum le risque de blessures pour l’animal comme pour le tondeur, et aussi pour pouvoir tondre en un minimum de temps les dizaines d’animaux d’un élevage, il est souvent préférable de coucher les alpagas. Faite avec calme, douceur et adresse, la tonte couchée ne représente qu’un stress minimal et bref. Cette année, à KerLA, seuls 3 animaux ont protesté bruyamment (dont 2 femelles âgées coutumières du fait, par principe) ; sur 66 tondus, c’est peu.
Je pratique aussi la tonte debout avec les alpagas, comme je le faisais pour les lamas, mais à vrai dire les mouvements parfois très nerveux de certains animaux, et les risques de blessure qui y sont liés, me font vraiment préférer la tonte couchée.

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