J’ai pris un peu de retard pour tenir mes actualités, mais la tonte 2023 a bien eu lieu en mai, comme d’habitude. Un peu plus tard que les années précédentes, à cause des stages qui cette année bloquaient un peu le planning, mais comme finalement la météo n’a guère été favorable jusqu’à mi-mai, tout a été pour le mieux, le beau temps est arrivé juste pour ce grand moment de la vie de l’élevage !
Cette année, exceptionnellement, je ne me suis pas gardé d’alpaga à tondre moi-même, j’ai fait ma paresseuse. N’ayant plus de femelle gestante pour le printemps, je n’ai pas eu besoin de reporter la tonte des femelles à la mise-bas proche, comme je le fais désormais. C’est donc Pascal qui a tondu tous les animaux cette année : 70 alpagas sont passés sous ses peignes, en 2 jours 1/2.
Dès le lendemain j’ai préparé les échantillons à envoyer au laboratoire pour les analyses de fibre que je fais tous les ans. Et cette année, tout le cheptel y a eu droit ! Certes c’est un coût important, mais ça me permet de faire le point sur l’ensemble de mes animaux, et un suivi des lignées fort intéressant pour la durabilité dans le temps des caractères de la fibre, et la transmission génétique 🙂
Résultats bientôt 😉
La tonte est essentielle pour un éleveur, car produire de la laine est notre objectif premier, mais c’est aussi un moment important pour l’alpaga que l’on débarrasse d’une toison pesante qui le met terriblement mal à l’aise dès que les températures estivales s’installent : l’alpaga est une « création » de l’humain, sa toison volumineuse n’a rien de naturel, et ne pas le tondre annuellement est une maltraitance, qui peut hélas entraîner la mortalité par stress de chaleur.
Les alpagas en tenue estivale sont tellement plus heureux, n’est-ce pas les filles !