Beaucoup de travail sur la ferme ces dernières semaines, alors j’ai quelque peu négligé mon site…
Les naissances sont bien sûr terminées, la dernière a eu lieu le 2 octobre : une très jolie femelle toute blanche pour Léonie.
La saison s’est soldée par un joli bouquet de filles, remontant le ratio à 40% de femelles… Mieux que l’an dernier, mais pas encore l’idéal pour un éleveur…
Giroflée après sa césarienne – 30 juillet
Et puis cette saison, ça a aussi été les gros coups durs de l’été, avec deux torsions utérines successives, ayant entraîné deux césariennes et hélas deux crias mort-nés – dont l’un par maladresse monumentale du véto de garde 🙁 Des moments très difficiles à vivre, mais hélas inhérents à l’élevage.
Et maintenant il va falloir décider quels crias vont être proposés à la vente… Un déchirement, parce que je voudrais tous les garder. Je voudrais tellement être juste collectionneuse, pas éleveuse ! Avoir les moyens de garder tous mes alpagas, pour toute leur vie ! En fait mon rêve serait de ne faire naître qu’une toute petite poignée de crias chaque année, juste pour le plaisir de voir grandir ces merveilleux petits êtres et de travailler leur fibre extraordinaire. Mais hélas la réalité est là, il faut faire tourner l’activité, faire rentrer de l’argent à la banque, payer les charges…
Quo Vadis le gris, Qalypso la beige et Qochise le suri appaloosa
Il y a mes chouchous (mes deux petits gris Quo Vadis et Qazan) ; il y a mon coup de coeur, Qarbone, noir comme le charbon, le fils de Darling, ma femelle préférée… J’avais vendu son frère à contrecoeur l’an dernier, et cette année quelque chose me dit de garder ce petit bonhomme au caractère incroyablement paisible ; il y a mes petits suris si craquants, le gris Quartz, l’appaloosa Qochise, et le beau Qenny au marron super brillant… Et puis les petites femelles, bien sûr : aucune grise cette année, pour la première fois en 7 ans (quoique la jolie Quirina peut être classée en gris-rose), mais de bien beaux modèles, qui resteront toutes ou presque dans l’élevage !
Et bien sûr qui dit naissance dit saillie… Tout au long de la saison, dans le mois qui suit la mise-bas, il faut présenter ces dames à ces messieurs, une par une, plusieurs fois, faire des vérifications régulières… Des matinées entières monopolisées pour cette tache pas si simple, surtout quand on gère seule : regrouper les bonnes femelles et leurs crias, les séparer en fonction du mâle choisi, amener les mâles, profiter de la saillie pour faire des soins (vermifuges, vitamines, taille des ongles)…
Les tests de cet automne ont validé le bon démarrage de toutes les gestations, une seule femelle fait de la résistance, on verra au printemps si les choses se passent mieux.
Et maintenant vivement avril pour les premières naissances 2019 !